Premiers pas vers l’auto-hébergement

Je ne vais pas faire l’introduction classique à un tel billet qui consisterait à redonner les clefs du discours de Benjamin Bayard sur la différence entre internet et le minitel ainsi que l’importance de faire de l’internet.

Plusieurs raisons m’ont poussé à installer un serveur chez moi :

  • Apprendre (parce que mine de rien, ce n’est pas trivial)
  • Synchroniser des fichiers en maîtrisant mes données
  • Avoir la possibilité de monter quelques pages web
  • Echanger quelques fichiers via ftp
  • Récupérer mes flux RSS. Thunderbird montre ses limites quand il s’agit d’être déconnecté un bout de temps.
  • Et pour toutes les fois où il est utile d’avoir une machine distante
  • Ainsi que ce que je n’ai pas encore pensé
En réalité, la problématique de synchronisation est sans doute la plus importante pour moi. En effet, j’utilise au quotidien [au travail] GTG (getting things gnome) et le wiki de bureau Zim au travail et à la maison. Or il m’arrive trop souvent de savoir que j’ai l’information, mais elle ne m’est pas accessible, donc inutile. A vrai dire, je n’ai pour le moment pas encore mis la main sur une solution logicielle qui me satisfasse à 100%. Ce sera l’occasion d’un prochain article.
La problématique des RSS est aussi cruciale. Il peut m’arriver d’être absent une semaine et une disponibilité d’accès assez hasardeuse. Le soucis est que pour ne rien manquer, les flux doivent être récupérés régulièrement. Je connais entre autre rsslounge, mais je ne sais pas si un lecteur dans un navigateur est fait pour moi. A suivre aussi.
Dans ces deux cas, l’utilisation de services via des services externes est bannie car je considère que ces informations sont trop personnelles.

Configuration

  • Carte mère Asus avec processeur Atom (Faible conso). J’ai pris le modèle ASUS AT5NM10T-I avec un atom D525.
  • Disques durs 2x 1 To. Un pour les sauvegardes. 32Mo de cache en 7200 tours/min, hitachi.
  • 4 Go de ram, même si il n’y a qu’un peu plus de 3Go de reconnu. C n’est pas le plus coûteux.
  • Une alim 400W Fortron 80+, pour la qualité et la performance.
  • Un clavier à 5€.
  • Un boitier de 10 ans d’age, récupéré.
Cette configuration est largement inspirée de celle de Benjamin. Le coût total est autour des 250€ et me semble pleinement suffisante pour prendre goût à l’auto-hébergement. Une debian est installée dessus.
Je ferai à l’occasion des retours d’expérience ainsi que des « How to » d’adminsys débutant.
Merci à XKomodor pour les discussions sur le matériel.
PS : Ceci devrait être mon premier billet sur le planet auto-hébergement dont le site ce trouve ici.

Vus : 1910
Publié par François : 67