Vous prendrez bien une petite cuisse de grenouille

Un billet pour vous parler d’un jeu qui m’a bien plu : Frogatto & Friends
Il s’agit d’un jeu de plates-formes action-aventure en 2D à l’ancienne.
Je dois d’abord dire que j’avais installé le jeu il y a quelques temps pour mes enfants, mais en le démarrant, j’ai vraiment eu l’impression que c’était une vieillerie comme en trainent parfois sur les dépôts : mode fenêtré, pas d’options pour passer en plein écran et un look assez pixelisé, le premier contact était plutôt rebutant.

Commençons par l’installation, je suppose qu’il est présent dans la plupart des dépôts, c’est un jeu libre mais dont certains composants (dessins, musiques) ne le sont pas donc sur Debian, il est dans contrib et non-free (pour la partie data) qu’il faut avoir activé dans les dépôts. Ensuite, il suffit d’un :

sudo apt install frogatto

Bon, mes enfants ont finalement eu envie d’y jouer pour étrenner les manettes reçues à Noël. On commence donc par passer le jeu en plein écran avec l’option fullscreen et on peut même mieux faire pour les écrans larges, on ajoute l’option widescreen, la largeur et la hauteur ce qui donne chez moi :

frogatto --fullscreen --widescreen --width 1920 --height 1080

que j’ai modifié dans le lanceur en modifiant (remplacer mousepad par votre éditeur préféré) :

sudo mousepad /usr/share/applications/frogatto.desktop 

Ensuite, on peut commencer à s’amuser. Il y a deux niveaux de difficulté, sauf si ce type de jeu est pour vous une synécure, on commence par facile et c’est parti. Ca commence tout doux avec une maison à visiter, le patron qui vous dit d’arrêter de glander et on sort découvrir le monde. Un petit tutoriel vous met dans le bain en douceur pour comprendre les mécanismes du jeu et ensuite, c’est parti pour l’aventure. Rien de bien nouveau dans le principe, il faut sauter pour éviter les trous et les bestioles (ou les tuer), récupérer des sous, trouver des clés, augmenter ses pouvoirs, chercher des cachettes, accomplir des quêtes, tuer des boss, ... le tout dans des environnements différents : bord de mer, habitations, forêt, grottes, châteaux. Que du classique je vous dis.

Et pourtant, je trouve qu’il est super bien fait. Visuellement, déjà, c’est quand même assez plaisant, les bruitages et personnages sont sympathiques. Mais surtout, quel que soit le niveau que l’on a, on peut avancer dans le jeu. La barre de vie est constituée de coeurs que l’on va pouvoir augmenter au cours du jeu et si l’on meurt, on ne recommence pas au début mais juste un peu avant l’épreuve que l’on n’a pas réussi à passer. Ensuite, il y a des quêtes et explorations secondaires que l’on n’est pas obligé de faire pour continuer à avancer, mais pour ceux qui veulent colectionner les bonus et les trophées, il y a de quoi faire. Ainsi, j’ai pu évoluer dans le jeu parallèlement à mon fils de 8 ans dont c’était le premier jeu de plates-formes de ce type, moi, essayant d’explorer au maximum et lui, coupant au plus rapide.

La montée en difficulté est très bien dosée avec des ennemis de plus en plus nombreux et dangereux et des passages de plus en plus complexes à négocier. Les tableaux de la fin demandent pas mal de tentatives mais les réussir procure un sacré plaisir.
Bref, ce jeu nous a occupé une quinzaine de jours et c’était pour mon gamin la découverte d’un nouveau type de jeu et pour moi les souvenirs renouvelés des jeux découverts il y a 30 ans sur Amstrad.

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