Le changement c’est pour bientôt

A travers ce titre racoleur, je dois l’avouer, il s’agit plutôt d’une conjecture sur mon envie de changement concernant ma solution d’auto-hébergement plutôt qu’un sujet politique. Depuis 2011 je suis sur la même plate-forme, plusieurs machines virtuelles hébergées sur proxmox qui lui-même est installé sur un ordinateur de salon classique. Après un premier bilan il y a deux ans j’étais satisfait de cette solution, elle me convenait très bien. Mais le problème c’est que j’aime le changement, la remise en question, la nouveauté et les nouveaux défis.

Mon premier serveur(droite) sous mandrake 10

Mon premier serveur(droite) sous mandrake 10, lors de nos lan

Les gamers

Les Gamers

Les Gamers

Les Gamers

A l’époque j’avais concrétisé pas mal d’année de travail et de recherche en réalisant ce projet qui me tenait à coeur, m’auto-héberger presque en totalité. Ce projet à commencer au début de mes études en informatiques et il ne m’a jamais quitté depuis. Pourquoi confier à d’autres mes courriels, données, création, alors que j’ai la compétence pour le faire ? L’idée ne m’est pas venu un beau matin en me levant. Tout a commencé pendant mon BTS lorsque j’hébergeais pour tous les gamer de ma classe un petit forum et les versions serveurs de nos jeux préférés (counter-strike, quake 3, ennemi territory et bien d’autre), cela nous permettait de nous fragger (comme on dit le jargon gamer) après une dure journée de chauffage de banc. La seule constante avec aujourd’hui c’est que tous mes serveurs tournent sous Linux que j’ai découvert en 1995 avec une Mandrake 5.3. Depuis j’ai amélioré mes compétences, mes connaissances, ma technicité, sur l’administration système, réseau. Par la suite ce fut mon métier et j’ai commencé par héberger :

  • Un petit serveur web pour mon blog
  • Un serveur de courriel
  • Un serveur Dns
  • Un serveur de Base de données

De ce point de départ beaucoup de choses ont évoluées, certains serveurs ont disparu d’autre ont vu le jour suite à des besoins spécifiques (gitlab, owncloud, piwik, …). Aujourd’hui les choses continuent encore d’évoluer, Proxmox me correspond de moins en moins, le matériel vieillit (3 ans de fonctionnement 24/24 7/7), la quantité de données croit exponentiellement chaque année. Pour faire une parenthèse sur Proxmox je ne leur reproche absolument rien en particulier, mais il se tourne de plus en plus vers les entreprises leur cible principale et je les comprends. Proxmox m’a rendu pas mal de services en tant que particulier, mais n’étant pas une entreprise et ne souhaitant pas le devenir, je commence à chercher d’autre solution de virtualisations. Cela n’enlève rien à la qualité du logiciel, bien au contraire je suis sûr qu’il en sera encore meilleur.

Mon matériel aussi à évoluer au fil des ans, au départ il y avait :

Premier Pare-feu, Jetway mini-ITX sous ipcop

Pare-feu,  mini-ITX sous ipcop

first-firewall1

La bête mes à nue

  • Le serveur
  • Un Nas
  • Un pare-feu

Depuis le NAS et le pare-feu ont été virtualisés, mais avec le temps je m’aperçois que tous regroupé n’est pas forcément une bonne chose non plus, il faut trouver le juste milieu. Je repartirai très certainement sur trois appareils comme au départ, d’ailleurs j’ai déjà commencé avec le pare-feu : une Carte Alix avec ipfire.

Maintenant je souhaite passer sur une installation plus silencieuse, moins énergivore et moins encombrante niveau matériel. Toujours basée sur la virtualisation qui est pour moi une technologie d’avenir. Concrètement j’établis un pseudo mon cahier des charges.

Le matériel

Comme expliquer plus haut le cas du pare-feu est réglé, le plus facile. Il ne me reste plus que le futur serveur et le Nas. Tous deux doivent répondre aux mêmes contraintes :

  • Assez puissant pour héberger des hôtes virtuels
  • Disposer de ports SataPeu encombrantSilencieux
  • Générique : matériel grand public pour facilité les réparations en cas de pannes
  • Un prix entre 150€ – 200€ tout compris (Proc, RAM, Alim, Boîtier, sans les DD)
  • Qui consomme le moins possible d’énergie
  • Connectique la plus variée possible, mais au moins une carte réseau au Giga.

J’avoue que je louche de plus en plus sur les cartes de type bay trail, j’ai d’excellent retours de la part de plusieurs amis qui utilisent ses cartes-mères.

Deux modèles se détachent, le premier c’est la gigabyte GA-C1037UN-EU, la seconde c’est la MSI J1800I.

La gigabyte est plus adaptée en utilisation serveur, deux cartes réseau, 3 ports sata, possibilité d’ajouter de la RAM jusqu’à 16 go sur slot standard ce qui me permetra de garder la RAM de mon précédent serveur.

Je verrai plus la MSI en tant que Nas, seulement une carte réseau, des slots mémoires pour portable, Ram maxi 8Go.

En comptant le boîtier, l’alimentation, la Ram pour la MSI, je suis pratiquement dans mon budget.

En sachant que récupère tous Disque durs, certains sont tous neufs, la RAM, tout ce qui est petit câblage (Sata, alim etc …)

Le Logiciel

Comme je l’expliquais plus haut proxmox ne répond plus à mes besoins. Il me faut une solution de virtualisation moins gourmande en ressources que KVM, moins obsolète que OpenVZ (en ce qui concerne sur Debian). Et puis j’ai envi de décourvrir d’autre logiciel de virtualisation. Et plus précisément Docker, on peut parler de conteneur plus que de virtualisation pure.

J’ai donc commencé mes investigations sur Docker et je compte bien en apprendre plus. Du côté des hôtes virtualisés cela ne bougera pas trop, très certainement je basculerai tous mes serveurs web sous nginx, j’en ai marre de gérer la doublette avec apache, qui malgré mes optimisations il devient de plus en plus gourmand.

Rien n’est arrêté, je commence à peine mes réflexions sur mon nouveau projet, s’il le faut la semaine prochaine je partirai sur une autre installation. Mais ce qui est sûr c’est que je vais commencé à travailler sur Docker puis le matériel viendra tout seul.

Cela promet de belles aventures, que je ne manquerai pas de partager ici.

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Publié par Olivier Delort : 73